✎ EVERYONE GOT A STORY

Wilshire, Madeleine Drisana. 20 ans.
Admise le 12 mmm 1965 sur demande de l'hôpital psychiatrique d'Hartford, Connecticut. Dossier attribué dans un premier temps au docteur Fox avant d'être pris en charge par le docteur Mastermind.
Notes du docteur Fox. - Madeleine Wilshire, avant son affectation à Lennox House, venait de passer cinq jours à l'hôpital psychiatrique du comté d'Hartford. Les médecins déjà sur place ont affirmé qu'elle était une patiente très instable, dangereuse pour elle-même et pour son entourage. Je n'ai d'abord pas compris la raison de ces affirmations. Madeleine n'était qu'une jeune femme infantile, qui semblait relativement peu développée mentalement pour son âge. Il s'est en fait avéré qu'elle est atteinte d'un grave trouble dissociatif de l'identité. Elle passe sans transition de la naïve petite fille de huit ans à la violente jeune femme qu'elle est réellement. Je pense qu'elle même n'a pas conscience de ses changement brutaux de personnalité et je regrette de ne pas pouvoir me pencher plus longtemps sur la question.
Notes du docteur Mastermind. - Madeleine Wilshire, dite Alice, est une des patiente les plus intéressantes que j'ai eu à étudier jusqu'à maintenant. Suivant les notes du docteur Fox, je me suis en effet rendu compte qu'elle était gravement atteinte d'un trouble dissociatif de l'identité. Elle passe d'Alice à Madeleine sans s'en rendre compte, bien que la personnalité d'Alice soit celle qui occupe le plus de place, pour ce que j'ai pu en voir. Je pense que ces deux extrêmes, s'ils arrivaient à s'assembler, constitueraient la jeune femme qu'elle est vraiment. [...] Alice semble également avoir quelques penchants pour la pyromanie, elle peut s'émerveiller devant un feu pendant plusieurs heures. Il s'avère qu'elle est aussi sujette à une forte tentation de strangulation lorsque la personnalité de Madeleine prend le dessus. (Sa voisine de chambre s'est plainte de tentative d'étranglement, ce qui confirme mes dires.) J'ai appris, des médecins d'Hartland, qu'elle avait été admise pour avoir étranglé puis immolé sa jeune sœur Charlotte. Elle nie le meurtre de sa cadette, j'en déduis que ses passages en Madeleine constitue des absences. Elle peut se retrouver dans une pièce, redevenue Alice, sans savoir comment elle y est arrivée. Je n'ai encore trouvé aucun moyen de traiter son cas.

Alice, Alice, Alice... Petite Alice, comment expliquer ça plus clairement... Elle est atteinte d'un trouble dissociatif de l'identité (TDI), même si, la plupart du temps, elle ressemble plus à une petite fille naïve et rêveuse prise dans le corps d'une adulte. Elle est à Lennox depuis deux semaines, après avoir assassiné sa sœur cadette, Charlotte. Elle ne se sépare jamais de sa poupée du même nom, plus couramment appelée Chuck, lorsqu'elle se comporte en Alice. Pour vous résumer ces histoires d'Alice/Madeleine. Alice est une jeune femme atteinte du syndrome de Peter Pan: elle ne veut pas grandir, ne veut pas affronter le monde, s'émerveille de tout, est caractérisée par sa simplicité, sa curiosité, sa naïveté et son insouciance. Madeleine est son opposé et une des facette de son TDI: brutale, séduisante, sombre et violente. Elle est souvent agressive physiquement, paranoïaque et manifeste un penchant marqué pour la pyromanie et la strangulation. Mais elle est plus souvent Alice que Madeleine et ses "épisodes" en tant que Madeleine sont pour elle des trous noirs, des absences. Je ne sais pas si je suis très claire, c'est pourquoi je suis entièrement disponible par MP si vous avez besoin d'aide pour cerner un peu le personnage... (;

ஐ HOW I MET YOU

Wild Child, depuis trois ans, avait toujours eu sa chambre, à l'institut. Le seul endroit où elle pouvait être seule, si l'on excluait les gardes dans le couloir. Une sorte d'isolement cellulaire dont elle se réjouissait, où elle pouvait dessiner à sa guise. Mais, il y a deux semaines, sa petite bulle de bonheur s'est envolée, quand la porte s'est ouverte sur cette brune. Les ténèbres semblait se refléter dans ses yeux effrayés.

Toc, toc, toc. Silence, pas de réponse. Wild Child soupira et tira la couverture sur sa tête, espérant pouvoir dormir encore un peu. Toc, toc, toc. « Gamine ! Ouvre cette porte ou je rentre par moi-même ! » Résignée, Wild Child se leva, peu désireuse de voire la moitié des surveillants du couloir débarquer pour ouvrir la porte. Elle déverrouilla le loquet. Elle avait sa technique, que personne ne comprenait, pour s'enfermer de l'intérieur. Un affreux garde habillé tout en noir, arme au poing, s'encadra dans le montant de bois et entra dans la chambre. Derrière lui suivait une jeune fille, la tête baissée, les larmes dévalant ses joues. Elle tenait une petite poupée au longs cheveux blonds serrée tout contre elle. « Wild, je te présente Alice. Alice, Wild Child. Entretuez-vous bien, mes poules. » Wild Child grimaça. Elle détestait ce type. Un vrai pervers, il n'avait pas raté une occasion de le lui montrer. Elle frissonna puis referma brutalement la porte et se tourna vers Alice. Cette dernière s'était assise sur le lit jusqu'alors vide, les genoux serrés contre sa poitrine, le tête posée contre sa poupée. La brune alla s'asseoir à côté d'elle et passa un bras autour de ses frêles épaules. Elles devaient avoir à peu près le même âge. « Qu'est-ce que tu as fais pour re retrouver ici ? » demanda-t-elle doucement. Alice essuya ses larmes et releva la tête vers Wild. « Je... Je sais pas, ils ont dit que j'avais tué... Charlotte, ma petite sœur... Mais c'est pas vrai, j'ai pas fait ça, Charlotte est pas morte... » Wild Child sentit les larmes lui nouer la gorge. Quel était le problème de cette fille ? Elle avait l'air tellement triste... Elle semblait naive, simple, enfantine, peut être trop... Alice coinça une mèche derrière son oreille et tendit la poupée à l'occupante de la chambre. « Tiens. Elle s'appelle Chuck. » Wild Child tiqua. Chuck comme... Charlotte ? Est-ce qu'elle associait cette poupée à sa petite sœur ? C'était toujours mieux que la poupée Chucky, soit dit en passant... La jeune fille caressa les cheveux de la poupée et la rendit à sa propriétaire. Une larme roula sur sa joue. Alice n'était pas une innocente, elle était vraiment dérangée. Sa pire erreur avait été de passer le portail de l'institut. S'il y avait bien une chose qui était pire à Lennox que d'y enfermer des innocents, c'était d'y enfermer des patients vraiment atteints. Sa voix, rauque de retenir ses pleurs, lui semblait appartenir à une étrangère alors qu'elle murmurait à contrecœur: « Elle est très jolie. »

Il ne fallut pas longtemps à Wild Child pour se rendre compte que le côté enfantin d'Alice n'était pas son problème principal. Les deux jeunes filles avaient le même psychiatre. Mastermind lui en avait parlé, mais elle dessinait en même temps, et n'avait pas prêté une grande attention à ses paroles. Elle le regretta amèrement quand elle se retrouva confrontée au problème d'Alice deux jours plus tard, seule dans sa chambre verrouillée sans personne pour l'aider.

Wild Child marchait dans sa chambre, leur chambre, parcourant la petite pièce en long et en large. Elle s'ennuyait ferme. Le surveillant de garde lui avait prit son crayon, prenant comme prétexte qu'elle aurait put faire quelques bêtises avec. Alors elle ne pouvait plus dessiner. Alice était assise en tailleur sur son lit et coiffait tendrement sa poupée. Soudain, elle dit d'une voix tout à fait sérieuse, ce qui différait de celle, fluette et innocente, dont Wild avait prit l'habitude en deux jours. « Comme un lion en cage... » Wild Child leva les yeux au ciel et soupira, s'arrêtant soudain de marcher. « Oh, tais-toi, c'est débile de dire ça, ça me déprime encore plus... » Elle ne voulait pas être méchante, mais de toute façon, Alice prenait toujours toutes les remarques comme une leçon qu'elle aurait à retenir. Pas cette fois. Wild Child ferma les yeux et soupira de nouveau. Quand une violente pression fondit sur sa gorge. Son corps heurta le mur derrière elle et elle vit la poupée délaissée par terre et le visage d'Alice, tout près du sien. « Qu'est-ce que tu viens de dire ? » Les pieds de Wild Child touchaient à peine le sol et elle avait l'impression de ne plus pouvoir respirer. C'était comme si sa tête implosait. « Je... Je... Rien... du tout... » Alice resserra son emprise. « Alice, s'il... te plait... » Cette dernière fronça les sourcils sans pour autant la lâcher. « Je m'appelle Madeleine. » cracha-t-elle. Wild Child ne pouvait vraiment plus respirer maintenant. Sa vision se troublait... « Alice ! » Et elle la lâcha. La jeune fille tomba à genou en toussant sans pouvoir s'arrêter. Alice la regarda avec de grands yeux inquiets. « Wild, qu'est-ce qu'il t'arrive ? »

Deux semaines se sont écoulées, et Wild Child ne sait toujours pas comment appréhender sa nouvelle "colocataire". Elle ne sait pas quand elle a affaire à l'innocente et enfantine Alice ou à la dure et violente Madeleine. Alors elle fait son possible pour l'éviter. Elle ne se sépare plus de son crayon et d'un petit carnet qu'elle a "emprunté" à l'affreux surveillant devant sa chambre. C'est la première fois qu'elle passe autant de temps à l'extérieur. D'un autre côté, elle ne peut s'empêcher de défendre Alice et de la protéger. C'est plutôt Madeleine qui l'effraie, et non sans raison. Elle ne s'attendait vraiment pas à avoir à partager sa chambre avec quelqu'un qui risque de l'étrangler dans son sommeil...

BONJOUR/BONSOIR, et merci de vous intéresser à mon scénario, qui est assez important pour ma petite Wild. Je ne vais pas m'éternisez, mais sachez juste que si je vous vénère d'avance si vous décidez de prendre Alice. *jesors*

parlons vava ▲ Astrid, Astrid, Astrid... Hmm, alors si jamais vous souhaitez changer l'avatar pour quelqu'un d'autre, on peut en discuter ensemble. (: Cependant, je trouve qu'elle colle assez bien à l'image que je me fait d'Alice, elle est très apte à jouer une folle. (a)

parlons pseudo ▲ Totalement négociable. On peut facilement en parler, je pense qu'il ne sera pas difficile de me convaincre de le changer. Cependant, le prénom Alice est particulièrement adapté dans la cas de Madeleine, puisqu'il évoque à la fois l'enfance et la folie, qui sont les deux facettes principales du scénario. M'enfin, je suis juste à cheval sur les détails, on peut toujours trouver autre chose. (; Pour le "vrai nom", je n'échangerai pas le prénom Madeleine, mais le reste est changeable selon votre volonté. (a)

parlons rp ▲ Premièrement, je souhaiterai tout d'abord quelqu'un qui ne prenne pas le personnage pour mettre un vava, poster sa présentation, flooder un peu et ne plus jamais remettre les pieds sur le forum. Je dis ça parce que ça m'est moi-même arrivé de le faire et que je regrette, et puis c'est particulièrement chiant d'avoir des fausses joies comme ça. u_u Niveau activité, une réponse par semaine me suffit étant donné que je me doute qu'il doit être un peu compliqué de RPotter avec un personnage tel qu'Alice. Pour les topics en eux-mêmes, je ne demande pas plus que le nombre de lignes du forums -c'est la qualité qui compte, pas la quantité- et une bonne orthographe, sans non plus vous demander de devenir Molière en un week-end (a).

Brefouilles, je crois que j'ai fait le tour, merci encore de votre attention et si jamais vous avez des questions, je suis tout à fait disponible pour être harcelée par MP. *out*